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Catégories du lexique : 1.1 Termes généraux

ALTÉRATION (n.f.) Déformation affectant soit les angles, soit les longueurs, soit les deux, dans un système de représentation (PROJECTION) d’une surface (en général ELLIPSOÏDE DE RÉFÉRENCE) sur une autre (en général le plan de projection). Voir ALTÉRATION LINÉAIRE -10,2-.

ALTIMÉTRIE (n.f.)
Exécution et exploitation des observations relatives à la détermination des ALTITUDES -1,3- dans un LEVÉ TOPOGRAPHIQUE – Par extension : représentation du relief sur un plan ou une carte. Voir HYPSOMÉTRIE et OROGRAPHIE -11-Ant. PLANIMÉTRIE.

ARPENTAGE (n.m.)
Technique de la mesure des éléments géométriques des parcelles de terrain, permettant notamment la détermination numérique des superficies.
BORNE (n.f.) Bloc solide (pierre, béton, métal ou matière plastique) utilisé pour matérialiser la limite séparative de deux propriétés.
Ne pas confondre avec BORNE REPÈRE.

BORNE REPÈRE (l.f.) Bloc solide en pierre, béton, métal ou matière plastique avec une gravure (en général une croix) servant a matérialiser un point de triangulation, de polygonation, (de nivellement) avec la précision requise. Voir BORNE GÉODÉSIQUE -5,2-.

CANEVAS (n.m.)
(Arrêté du 21 Janvier 1980)
Ensemble discret de points bien répartis sur la surface à lever, dont les positions relatives sont déterminées avec une précision au moins égale à celle que l’on attend du levé. Ces point servent de POINTS D’APPUI au LEVER DES DÉTAILS. Le canevas s’exprime par les coordonnées de ses points dans un même système.

CARROYAGE (n.m.) Réseau des méridiens et parallèles géographiques tracé sur une MINUTE -8,7-, une STÉRÉOMINUTE -12-, une CARTE TOPOGRAPHIQUE, exceptionnellement sur un PLAN TOPOGRAPHIQUE. À distinguer de QUADRILLAGE. CARTE DE BASE (l.f.)

CARTE DERIVÉE (l.f.) Carte réalisée à partir de la CARTE DE BASE, avec réduction d’échelle et par GÉNÉRALISATION.

CARTE TOPOGRAPHIQUE la plus précise et la plus détaillée issue directement des LEVERS, le plus souvent à la même échelle que ceux-ci. La carte de base de la France, établie par l’INSTITUT GÉOGRAPHIQUE NATIONAL, est à échelle 1:25 000.

CARTE TOPOGRAPHIQUE (l.f.) Représentation à moyenne ou à petite échelle des éléments naturels et artificiels situés sur la surface terrestre, ainsi que des formes du terrain. La carte topographique se distingue essentiellement du PLAN TOPOGRAPHIQUE par le fait que, dans la première, des détails importants : bâtiments isolés, voies de communication, ne sont plus représentés à l’échelle, mais par un SIGNE CONVENTIONNEL. Voir CARTE DE BASE, CARTE DERIVÉE.

CARTOGRAPHIE (n.f.) (Glossaire Français de Cartographie) Ensemble des études et des opérations, scientifiques, artistiques et techniques, intervenant à partir des résultats d’observations directes ou de l’exploitation d’une documentation, en vue de l’élaboration et de l’établissement de cartes, plans et autres modes d’expression, ainsi que dans leur utilisation. COORDINATOGRAPHE ORTHOGONAL (l.m.) Appareil destiné à :

  • tracer un QUADRILLAGE sur une MINUTE -8,7- ou sur une STÉRÉOMINUTE -12-,
  • reporter des points en coordonnées rectangulaires.

Il est constitué de deux bras gradués perpendiculaires, l’un fixe, l’autre mobile se déplaçant le long du premier, et sur lequel coulisse un chariot portant un PIQUOIR, un tire-ligne ou une pointe à tracer.

COORDINATOGRAPHE POLAIRE (l.m.) Appareil destiné à reporter des points en coordonnées polaires, comportant un cercle gradué mobile par rapport à une graduation circulaire, un PIQUOIR mobile sur la règle des distances. COTE (n.f.)
1) Nombre indiquant L’ALTITUDE -4,1- par rapport à une SURFACE DE NIVEAU -4,1- prise comme origine ; dans ce cas, il est préférable de préciser : cote d’altitude.
2) Nombre correspondant à un mesurage de distance. COTER (v) Déterminer ou inscrire une COTE.

CROQUIS DE REPÉRAGE (l.m.) Document sur lequel sont portées des indications (en général distances) permettant de retrouver ou de reconstituer un REPÈRE par rapport à des éléments stables voisins ou des repères auxiliaires. Voir REPÈREMENT.

CURVIMÉTRE (n.m.) Instrument permettant d’évaluer la longueur de lignes courbes sur un dessin. L’instrument comporte à son extrémité inférieure une petite roulette avec laquelle on suit les sinuosités du trajet à mesurer ; la rotation de la roulette est transmise, après réduction, à une aiguille mobile devant un cadran gradué à l’échelle du document utilisé.

DIRECTION (n.f.) Demi-droite ayant pour origine le point d’observation et allant vers le point observé.

ÉCHELLE (n.f.) Rapport entre une distance figurant sur un levé, un plan ou une carte, et la distance homologue du terrain.

On distingue 3 types d’échelles :

  • E > 100 000 : Petite échelle
  • 10 000 < E < 100 000 : Moyenne échelle
  • E < 10 000 : Grande échelle

Dans les grandes échelles, on peut distinguer les très grandes échelles :

  • E < 1 000

ÉCHELLE GRAPHIQUE (l.f.) Graduation permettant la lecture directe de la distance correspondant à une longueur de la carte. Cette graduation effectuée en fonction de 1′ échelle de la carte, est généralement portée en marge de celle-ci.

ELLIPSOIDE DE RÉFÉRENCE (l.m.) Ellipsoïde de révolution aplati aux pôles, dont le petit axe est parallèle à l’axe du monde.
L’ellipsoïde de référence utilisé pour la géodésie française est l’ellipsoïde de Clarke 1880 :
a = 6378249,2 m,
aplatissement : a = 1 / 293,4660208
e² = 0,006 803 487 646 L’ellipsoïde international est l’ellipsoïde GRS 1980 :
a= 6378137 m.,
aplatissement : a = 1 / 298,257…

ÉQUERRE À REPORTER (l.f.) Équerre comportant deux séries de graduations perpendiculaires permettant le report de points par leurs coordonnées rectangulaires. EXPEDIÉ (adj.) voir LEVER EXPEDIÉ.

FIGURÉ DU TERRAIN (l.m.)
Expression graphique et conventionnelle du terrain sur une carte ou un plan. Ne pas utiliser le mot « Topologie ».
Un bon figuré du terrain doit suggérer les différents types de formes du relief terrestre et leur évolution dont l’étude est du ressort de la « Géomorphologie » .

FIL À PLOMB (n.m.) Ensemble constitué par un fil et une masse plombée fixée à l’extrémité de celui-ci, destiné à matérialiser la verticale et à effectuer des opérations de CENTRAGE -3,2-. La masse plombée se termine en général par un cône de révolution dont la pointe doit être placée au dessus du REPÈRE DE STATION -3,2-.

GÉNÉRALISATION (n.f.) Opération topographique ou cartographique permettant de passer d’un plan (ou d’une carte) à un autre plan (ou une autre carte) à plus petite ÉCHELLE par allégement du nombre des détails, simplification des tracés, symbolisation plus poussée.

GÉODÉSIE (n.f.)

  • Science ayant pour but de déterminer la forme et les dimensions de la terre.
  • Ensemble de techniques ayant pour but de déterminer les positions planimétriques et altimétriques d’un certain nombre de points : POINTS GÉODÉSIQUES -5,1- et REPÈRES DE NIVELLEMENT -4,2-. Voir aussi CANEVAS GÉODÉSIQUE -5,1-.

GÉOÏDE (n.m.)
Surface équipotentielle particulière du champ de pesanteur terrestre, assimilable, en dehors des terres émergées, au niveau moyen des mers. Le géoïde sert de surface de référence pour la détermination des ALTITUDES -4,1-.

HABILLAGE (n.m.) Ensemble des indications d’ordre général et des figures extérieures à la surface d’un lever topographique : titre, cadre, ÉCHELLE, type de PROJECTION, indication des coordonnées du QUADRILLAGE, équidistante, légende, etc…

HORIZONTAL (adj.) Suivant une direction ou un plan perpendiculaire à la VERTICALE. Surface horizontale : synonyme de SURFACE DE NIVEAU -4,1-.

HORIZONTALE (d’un point) (n.f.) Substantif féminin désignant :

  • à courte distance : la droite horizontale (passant par le point), ayant une direction donnée.
  • à longue distance : la courbe d’intersection de la surface de niveau (passant par le point) et d’un plan vertical de direction donnée.

IMPLANTATION (n.f.) Report sur le terrain des éléments d’un projet, d’un document graphique ou numérique. On peut dire que l’implantation est l’opération inverse du lever. Voir -9s1 INSTITUT GÉOGRAPHIQUE NATIONAL (l.m.)

INSTITUT NATIONAL de l’INFORMATION GÉOGRAPHIQUE et FORESTIERE (l.m.)

Établissement public de l’Etat, à caractère administratif ayant pour vocation de réaliser l’équipement géographique de base du territoire national.

LECTURE DIRECTE (l.f.) Lecture faite directement sur une graduation.

LECTURE ESTIMÉE (l.f.) Lecture nécessitant une interpolation à vue entre deux graduations.

LEVÉ (n.m.) Document résultant d’un lever.

LEVER DES DÉTAILS (l.m.) Ensemble d’opérations intervenant dans un lever topographique et consistant à déterminer a partir du CANEVAS DE DÉTAILS -7,2-, la position des différents objets d’origine naturelle ou artificielle existant sur le terrain.

LEVER EXPÉDIÉ (l.m.) Lever dans lequel la mise en place des détails est effectuée avec une erreur qui, réduite à l’ échelle du levé, est sensiblement supérieure à l’ ERREUR GRAPHIQUE – 8,1 -.

LEVER RÉGULIER (l.m.) Lever dans lequel la détermination de tous les détails est effectuée avec une erreur qui, réduite a échelle du levé est inférieure ou du même ordre de grandeur que L’ERREUR GRAPHIQUE -8,1-.

LEVER SOUTERRAIN (l.m.) Lever topographique de galeries de mines ou d’autres constructions en sous-sol.

LEVER TOPOGRAPHIQUE (l.m.) Ensemble des opérations topographiques destinées à recueillir sur le terrain les éléments nécessaires à l’établissement d’un plan ou d’une carte. Le lever comporte deux phases :

  • l’établissement du ou des CANEVAS. Voir aussi -,1- et -5,2-,
  • le LEVER DES DÉTAILS.

LUNETTE TOPOGRAPHIQUE (l.f.) Ensemble constitué d’un OBJECTIF, d’un RÉTICULE, d’un OCULAIRE et d’une lentille divergente, dont le déplacement permet la MISE AU POINT DE LA LUNETTE. Voir tous ces mots et cette locution en -3,1-.
Le pointé peut donc être effectué a courte ou à longue distance alors que la lunette astronomique ne permet que des pointés à l’infini.

MATÉRIALISATION (n.f.) (CCTG 50) Pose de bornes ou de repères définissant de façon durable les points de canevas et éventuellement des points de détail, et permettant toutes réutilisations ultérieures. Ces BORNES ou ces REPÈRES doivent faire l’objet d’un REPÈRAGE donnant lieu a l’établissement d’une FICHE SIGNALÉTIQUE -5,1-. Certains points peuvent être choisis parmi des objets préexistants stables (clocher, angle de bâtiment, plaque d’égout…) dont la définition est compatible avec la précision des travaux à exécuter.
La pose de bornes ne doit pas être confondue avec l’opération dite de « BORNAGE » -6,2-, consistant à matérialiser les limites juridiques des biens fonciers.

MIRE PARLANTE (l.f.) Terme général désignant :

  • soit une MIRE DE NIVELLEMENT ordinaire -4,21-,
  • soit une MIRE TACHÉOMÉTRIQUE -7,1-.

La mire parlante est constituée d’ une règle comportant un ensemble de plages rectangulaires centimétriques de couleurs alternées.

NADIR (n.m)
* Point imaginaire de la voûte céleste qui se trouve à la verticale descendante du lieu d’observation dans la direction opposée à celle du ZÉNITH.
* Direction du Nadir : direction de la verticale descendante. Symb : Nad

NIVELLEMENT (n.m.)
Ensemble des opérations topographiques permettant la détermination des dénivelées -4,1-. on distingue :

  • le NIVELLEMENT DIRECT -4,2-,
  • le NIVELLEMENT INDIRECT -4,3-,
  • le NIVELLEMENT BAROMÉTRIQUE -4,4-.

Symb :

  • nivellement direct ND
  • nivellement indirect NI
  • nivellement barométrique NB

OBSERVATION (n.f.) Action d’observer au moyen d’un instrument permettant des mesures , par extension, mot utilisé en général au pluriel : résultat des mesures.

PIQUAGE (n.m) Opération consistant à PIQUER.

PIQUER (v) Matérialiser sur une MINUTE -8,7- ou un document, la position d’un point, généralement avec une aiguille ou avec un crayon dur finement appointé.

PIQUETAGE (n.m.) Opération consistant à PIQUETER.

PIQUETER (v) Matérialiser sur le terrain, des POINTS DE REPÈRES.

PIQUOIR (n.m.) Instrument constitué par un manche et un minuscule mandrin pouvant recevoir de fines aiguilles pour PIQUER des points.

PLAN D’ALIGNEMENT (l.m.) Plan a grande échelle, établi par l’autorité administrative, sur lequel sont portés les différents alignements à respecter le long d’une voie de communication. Voir -b,2- et ALIGNEMENT -2,2-

PLAN DE REMEMBREMENT (l.m.) (C.C.T.G. 50)
Représentation d’une nouvelle distribution juridique et physique des biens fonciers en application des textes relatifs au remembrement. Voir -6,1-.

PLAN GRAPHIQUE (l.m.) (C.C.T.G. 50) Représentation obtenue en reportant les divers éléments descriptifs du terrain sur un support approprié, quel que soit le mode d’établissement. Le plan graphique est une représentation du terrain par « dessin du trait », ce qui impose une sélection des détails représentés et une convention dans leur représentation.

PLAN NUMÉRIQUE (l.m.) (C.C.T.G. 50) Fichier comprenant l’enregistrement sur support Informatique des coordonnées des points et des éléments descriptifs du terrain, quel que soit le mode d’établissement. Ce fichier doit permettre l’établissement de plans graphiques à différentes échelles, leur précision restant au mieux, celle de la saisie des données.
Les données de base peuvent être saisies :

  • soit directement sur le terrain (levés au sol, direct, terrestre)
  • soit sur des photographies aériennes (levé photogrammétrique)
  • soit, exceptionnellement, sur un plan graphique existant (numérisation).

Il est évident que dans ce dernier cas, l’erreur commise lors de la saisie s’ajoute à l’erreur du plan graphique initial.

PLAN PARCELLAIRE (l.m.) Représentation du parcellaire par ex. : PLAN CADASTRAL – 6,1 – PLAN FONCIER PARCELLAIRE – 6,2 – PLAN DE REMEMBREMENT.

PLAN TOPOGRAPHIQUE (l.m.) (C.C.T.G. 50) Représentation du terrain et des éléments apparents, naturels et artificiels, et comportant généralement la PLANIMÉTRIE et l’ALTIMÉTRIE.

PLANIMÉTRIE (n.f.) Exécution et exploitation des observations qui conduisent à la représentation en projection plane des détails à deux dimensions du PLAN TOPOGRAPHIQUE. Par extension représentation de l’ensemble de ces détails. Ant. ALTIMÉTRIE.

POINT DE DÉTAIL (l.m.)
Point du terrain, généralement matérialisé par un objet (ou détail topographique) que l’on lève à partir d’un POINT DE STATION, dit quelquefois POINT PRINCIPAL -7, 2- On dit aussi POINT JETÉ. Symb : J1, J2, J3 ou M1, M2, M3…

POINT DE REPÈRE (l.m.) Voir REPÈRE.

POINT DE STATION (l.m.) Voir STATION.

POINT JETÉ (l.m.) Voir POINT DE DÉTAIL.

POINT NON STATIONNABLE (l.m.) Point où l’on ne peut pas mettre en station un instrument topographique : théodolite, tachéomètre, planchette. Exemple : clocher.

POINT STATIONNABLE (l.m.) Point du terrain ou l’on peut mettre en station un instrument topographique.

PORTE MIRE (l.m.) Employé auxiliaire chargé de la manipulation :

  • soit d’une MIRE DE NIVELLEMENT, pour les opérations de nivellement au NIVEAU -4,2- ;
  • soit d’une MIRE TACHÉOMÉTRIQUE -7.1- les au TACHÉOMÉTRE ou à la PLANCHETTE -8- ;
  • soit d’un JALON MIRE -8,2- pour les opérations de planchette.

PORTE PRISME : Employé auxiliaire charge de la manipulation du prisme REFLECTEUR -2,4- d’onde dans les opérations de lever à l’aide d’un DISTANCEMÉTRE -2,4-.

PROFIL EN LONG : Coupe verticale suivant l’axe longitudinal d’un projet.

PROFIL EN TRAVERS : Coupe verticale suivant les directions perpendiculaires à l’axe longitudinal d’un projet.

PROFILS (méthode des) (l.f.) Méthode de tracer des courbes de niveaux par interpolation à partir d’un semis judicieux de points cotés déterminés :
1) soit au TACHÉOMÉTRE,
2) soit à la PLANCHETTE.

PROJECTION (n.m.) Voir SYSTEME DE PROJECTION

QUADRILLAGE (n.m.) Réseau constitué sur la MINUTE -8,7- ou la STÉRÉOMINUTE -12- par des parallèles aux axes des X et des Y du SYSTEME DE PROJECTION utilisé, tracées à intervalle régulier et formant des carrés (quadrillage « rectangulaire ») dont les dimensions dépendent de l’ÉCHELLE du lever. Ex : carreaux de 200m pour un lever au 1:2000 (10cm) de 1km pour un lever au 1:25000 (4cm)

RATTACHEMENT (n.m.) opération qui consiste à déterminer la position d’un repère secondaire par rapport à celle du repère principal. Voir RAYONNEMENT PLANIMÉTRIQUE -3,8- et RAYONNEMENT ALTIMÉTRIQUE -4,31-.

RÉFECTION (n.f.) Ensemble d’opérations topographiques ou photogrammétriques conduisant a une nouvelle édition d’une carte ou d’un plan topographique, après des levers entièrement nouveaux.

RÉFÉRENCE (n.f.) (CILF) Origine conventionnelle d’une famille de mesures (direction de référence, surface de référence ). Abrév : REF.

RÉGULIER (adj ) Voir LEVER RÉGULIER

REPÉRAGE ( n.m.) Opération permettant d’établir un CROQUIS DE REPÈRAGE.

REPÈRE ( n.m.)
1) Marque faite sur un objet pour matérialiser une observation.
2) Objet destiné à assurer la pérennité du résultat d’un mesurage.
3) REPÈRE DE STATION -3,2-.
4) REPÈRE DE NIVELLEMENT -4,21-.
Repère, Symb : R
Repère de Nivellement, Symb : R.N.

REPÉREMENT (n.m.) REPÈRE auxiliaire ou stable utilisé dans un REPÈRAGE.

REPÈRER (v)
1) Voir, apercevoir.
2) Procéder à des REPÈRAGES.
Pour la pose des repères, utiliser le mot MATÉRIALISATION.

REPORT (n.m)
1) Transfert d’un objet d’un support sur un autre.
2) Report d’un point par ses coordonnées :
PIQUAGE d’un point sur une MINUTE -8,7- à partir de ses coordonnées rectangulaires ou polaires.

REPORTER (v) Effectuer un REPORT

REPRÉSENTATION (n.f.) Voir SYSTEME DE PROJECTION.

RÉSEAU (n.m)
* Figure constituée par un ensemble de lignes joignant des points de même nature.
Exemples : réseau routier, réseau de TALWEGS -11-, réseau de polygonation ou de triangulation.
* Désigne aussi l’ensemble des points eux-mêmes. Exemple : réseau des POINTS D’APPUI -5,1-.

SEMIS (n.m) Ensemble de points isolés formant une distribution de densité déterminée.
Exemple : Semis de points cotés permettant le tracé des COURBES DE NIVEAU -11-.

SENS DIRECT TOPOGRAPHIQUE (l.m.) Il correspond au sens de rotation des aiguilles d’une montre. Les AZIMUTS -3,6- et les GISEMENTS -3,5- sont comptés dans le sens direct topographique de 0 à 400 grades.

SENS RÉTROGRADE TOPOGRAPHIQUE (l.m.) Sens de rotation inverse du SENS DIRECT TOPOGRAPHIQUE. C’est le sens trigonométrique.

STATION (n.f.) (CILF) Point du terrain, repéré ou non, où on a installé un instrument pour effectuer des mesures. On dit aussi Point de Station.
Voir REPÈRE DE STATION -3,2-.
Symb : S

STATIONNER (v) ( CILF ) Opérer en un point, des mesures avec un instrument; on emploie couramment l’expression :  » stationner un point. « 

SYSTÈME DE PROJECTION (l.m.) Correspondance mathématique ponctuelle, continue et généralement biunivoque entre les points d’un ELLIPSOÏDE DE RÉFÉRENCE ou d’une partie de cet ellipsoïde et les points du plan. On distingue essentiellement les projections conformes qui conservent les angles et les projections équivalentes qui conservent les surfaces. Le système de projection réglementaire en France est le SYSTEME DE PROJECTION LAMBERT -10,2-.

TABLEAU D’ASSEMBLAGE (l.m.) Représentation schématique des limites de documents graphiques faisant partie d’un ensemble.
Exemples :
* tableau d’assemblage de photographies aériennes ;
* TABLEAU D’ASSEMBLAGE CADASTRAL -6,1-

TOPOGRAPHE (n.m.) Personne pratiquant la TOPOGRAPHIE.

TOPOGRAPHIE (n.f.) (CFC) Technique qui a pour objet l’exécution, l’exploitation et le contrôle des observations concernant la position planimétrique et altimétrique, la forme, les dimensions et l’identification des éléments concrets, fixes et durables existant à la surface du sol à un moment donnés.

TOPOMÉTRIE (n.f.)
1) Phase d’un LEVER TOPOGRAPHIQUE ou d’ une IMPLANTATION qui fournit ou utilise les valeurs numériques de tous les éléments planimétriques et altimétriques.
2) Technique de lever ou d’implantation à grande ou très grande échelle.

TRÉPIED (n.m.) Support d’instrument formé de trois branches. On distingue :
* Les TRÉPIEDS de théodolites -3,1-,
* Les TRÉPIEDS de tachéomètres -7,1-,
* Les trépieds de niveau, en général plus simples,
* Les TRÉPIEDS de planchette -8,2-.

VERTICAL (adj.) Suivant la direction du fil à plomb. Ex : plan vertical : tout plan contenant la VERTICALE du lieu.

VERTICALE (d’un point) (n.f.)
* pour une faible dénivelée : droite ayant la direction du fil à plomb en ce point.
* pour une grande dénivelée : courbe passant par ce point, trajectoire orthogonale des différentes surfaces de niveau situées au-dessus ou au-dessous du point considéré

VISÉE DIRECTE : Voir VISÉE DIRECTE ET VISÉE INVERSE

VISÉE DIRECTE ET VISÉE INVERSE : Ensemble de deux visées observées entre deux points stationnés l’une est appelée VISÉE DIRECTE, l’autre VISÉE INVERSE.

VISÉE INVERSE : Voir VISÉE DIRECTE ET VISÉE INVERSE.

ZÉNITH (n.m.) Point imaginaire de la voûte céleste qui se trouve sur la verticale ascendante du lieu d’observation. Symb : Zen

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