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Catégories du lexique : 12 Photogrammétrie

Sources :
SFPT : Société Française de Photogrammétrie et de Télédétection.
CILF : Conseil International de la Langue Française.
CCTG 50 : Cahier des Clauses Techniques Générales 1950.

A.P.R. (APPAREIL) (l.m.) (CILF)
(Abréviation de Aéro Profil Recorder) Enregistreur aéroporté de profils, mesurant par altimètre radar la distance verticale de l’avion à la surface terrestre le long de son trajet.

ACUITÉ STÉRÉOSCOPIQUE (l.f.) (CILF)
Variation minimale de la convergence oculaire entre deux points observés très voisins correspondant à une sensation de différence d’éloignement entre ces deux points.

ANAGLYPHE (n.m.) (d’après CILF)
Mode particulier de visualisation du relief au moyen d’images stéréoscopiques imprimées (ou projetées) en deux couleurs complémentaires.

ANAMORPHOSE (n.f.) (CILF)
En photographie stéréoscopique, transformation du relief réel du terrain en un relief reconstitué, plus ou moins déformé.
APPAREIL DE RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE (l.m.)
Appareil qui permet, par l’observation BINOCULAIRE d’un COUPLE STÉRÉOSCOPIQUE, la STÉREORESTITUTION graphique sur une STÉRÉOMINUTE ou numérique
Lors d’une prise de vues photographiques stéréoscopiques, un point M de l’ESPACE-OBJET est enregistré en des POINTS HOMOLOGUES m1 et m2 sur les CLICHÉS. Un appareil de restitution est conçu pour assumer les trois fonctions suivantes :
1- Reconstituer les FAISCEAUX PERSPECTIFS, procéder au CALAGE D’UN COUPLE en assurant la correspondance entre les points homologues m1 et m2 et la position dans l’ESPACE-IMAGE à trois dimensions du point M.
Ces fonctions sont obtenues :
* soit par construction mécanique, optique ou optico-mécanique dans les APPAREILS ANALOGIQUES,
* soit par calcul dans les APPAREILS ANALYTIQUES

2- Permettre à un RESTITUTEUR, grâce à un système d’observation BINOCULAIRE, de s’assurer que les points observés sur les clichés sont bien des POINTS HOMOLOGUES. Pour ce faire, l’opérateur visionne en relief une partie du STÉRÉOMODÈLE avec en surimpression un BALLONNET qu’il peut déplacer à loisir et parcourir ainsi tout détail planimétrique, coter des points et procéder au FILAGE DE COURBES de niveau,

3- Transmettre ces mouvements à un système traceur, généralement un COORDINATOGRAPHE ORTHOGONAL -1,1- afin de dessiner sur une STÉRÉOMINUTE tous les éléments nécessaires au LEVER PHOTOGRAMMÉTRIQUE, ou bien procéder à l’enregistrement numérique du lever.
On dit aussi par concision APPAREIL DE RESTITUTION et parfois, mais c’est a éviter, RESTITUTEUR.

APPAREIL DE RESTITUTION ANALOGIQUE (l.m.)
APPAREIL DE RESTITUTION dans lequel le STÉRÉOMODÈLE est reconstitué grâce à des CHAMBRES DE RESTITUTION orientables et dont les RAYONS HOMOLOGUES sont matérialisés mécaniquement ou observés optiquement.

APPAREIL DE RESTITUTION ANALYTIQUE (l.m.)
APPAREIL DE RESTITUTION dans lequel, à partir des coordonnées tridimensionnelles d’un point mobile dans l’ESPACE-IMAGE, un ordinateur assure en permanence par calcul en temps réel, l’asservissement des positions des porte-clichés d’un STÉRÉOCOMPARATEUR. L’INDEX DE POINTÉ STÉRÉOSCOPIQUE de l’appareil paraît ainsi se déplacer dans le STÉRÉOMODÈLE.

 

BALLONNET (n.m.) (d’après CILF)
Repère, aussi ponctuel que possible, observé stéréoscopiquement dans un APPAREIL DE RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE ou un STÉRÉOCOMPARATEUR et que l’on peut déplacer dans l’ESPACE-IMAGE. Il permet le passage aux coordonnées tridimensionnelles dans l’ESPACE-OBJET
On dit aussi : Index de pointé stéréoscopique.

BANDE DE PHOTOGRAPHIES (l.f.)
Succession alignée de PHOTOGRAPHIES AÉRIENNES. (CILF).
L’ALTITUDE -1,3- de vol est gardée aussi constante que possible, et est fixée en fonction de la HAUTEUR DE VOL moyenne désirée.
En vue de leur exploitation stéréoscopique, les photographies successives présentent généralement un RECOUVREMENT de 60%.

BARRE DE PARALLAXE (l.f.) (CILF)
Tige métallique portant à chaque extrémité un repère gravé sur un support transparent. L’un de ces repère peut se déplacer dans le sens de la tige sous l’action d’une vis micrométrique
Cet instrument élémentaire donne habituellement la mesure de la différence de parallaxe longitudinale à une précision supérieur au 1/100 mm, grâce à la sensibilité du POINTÉ STÉRÉOSCOPIQUE.

BASCULEMENT (n.m.)
Dans un APPAREIL DE RESTITUTION ANALOGIQUE, phase de l’ORIENTATION ABSOLUE qui consiste à déplacer l’ensemble d’un MODÈLE STÉRÉOSCOPIQUE, préalablement formé par l’ORIENTATION RELATIVE et après MISE A L’ÉCHELLE DU MODÈLE, en ne modifiant ni sa forme ni son échelle, pour l’amener a prendre une orientation correcte par rapport au plan horizontal du terrain. On dit aussi « Orientation des verticales ».

BASE DE PRISE DE VUES (l.f.)
Distance séparant les deux positions de l’objectif lors de la PRISE DE VUES de deux CLICHÉS voisins, formant COUPLE STÉRÉOSCOPIQUE.

BASE DU STÉRÉOMODÈLE (l.f.)
Dans un APPAREIL DE RESTITUTION ANALOGIQUE, distance séparant les sommets des FAISCEAUX PERSPECTIFS reconstitués dans le STÉRÉOMODÈLE.
BINOCULAIRE (adj.) (CILF)
Qui à trait à l’observation simultanée des deux yeux.

CALAGE D’UN COUPLE (l.m.)
Dans un APPAREIL DE RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE, après MISE EN PLACE DES CLICHÉS, ensemble des opérations préalables à la mise en RESTITUTION d’un COUPLE STÉRÉOSCOPIQUE : ORIENTATION RELATIVE DANS LE MODÈLE, MISE A L’ÉCHELLE et ORIENTATION ABSOLUE DU MODÈLE.

CHAMBRE DE RESTITUTION (l.f.)
Dans un APPAREIL DE RESTITUTION ANALOGIQUE, chacun des deux systèmes dotés de :
– un fond de chambre destiné à recevoir un CLICHÉ dont la mise en place est assurée grâce à quatre REPÈRES DE FOND DE CHAMBRE,
– un système optique ou optico-mécanique pour reconstituer un FAISCEAU PERSPECTIF semblable à celui photographié par la CHAMBRE MÉTRIQUE lors de la PRISE DE VUES.

CHAMBRE MÉTRIQUE (l.f.) (d’après CILF)
Chambre photographique de PRISE DE VUES, munie d’un objectif pratiquement dépourvu de DISTORSION et de COURBURE DE CHAMP, et dont la précision de construction assure la reconstitution correcte du FAISCEAU PERSPECTIF. En particulier, sa grande rigidité doit permettre à l’axe optique de l’objectif de rester perpendiculaire au plan du fond de chambre portant les REPÈRES DE FOND DE CHAMBRE.
Les chambres métriques sont équipées de magasins à plaques ou à film, à fonctionnement automatique pour les chambres aériennes.
Certaines chambres aériennes sont dotées d’un dispositif de compensation de FILE par déplacement du film pendant l’ouverture de l’obturateur.

CHAMP (n.m.)
Angle d’ouverture du cône des rayons lumineux émergeant d’un système optique. (CILF). C’est l’angle sous lequel est vue la diagonale du FORMAT du CLICHÉ à la DISTANCE PRINCIPALE de l’objectif
Selon ces deux paramètres, on distingue :

CLICHÉ (n.m.)
Ensemble d ’une image photographique et de sont support transparent. (CILF).
Le support peut être une plaque de verre ou un film. L’apparition vers 1965 des films Estar, pratiquement indéformables, en remplaçant des films en acétate de cellulose, a peu à peu supplanté le support verre en PRISE DE VUES aériennes.

CÔNE (n.m.) (CILF)
Dans une CHAMBRE MÉTRIQUE de prise de vues, support rigide de l’objectif et des REPÈRES DE FOND DE CHAMBRE.

CONVERGENCE (n.f.)
Dans un COUPLE STÉRÉOSCOPIQUE, rotation angulaire d’un FAISCEAU PERSPECTIF autour d’un axe perpendiculaire à la fois à son axe et à la droite portant la BASE DE PRISE DE VUE.

COUPLE STÉRÉOSCOPIQUE (l.m.) (CILF)
Ensemble de deux photographies prises chacune d’un point de vue différent, présentant une partie commune et permettant le phénomène physiologique de fusionnement.

COUVERTURE PHOTOGRAPHIQUE AÉRIENNE (l.f.)
Opération de PRISE DE VUES aériennes généralement exécutée au moyen d’une CHAMBRE MÉTRIQUE, en vue d’une RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE. Elle est réalisée en principe en un seul vol (mission), au cours duquel la HAUTEUR DE VOL est aussi uniforme que possible, comportant une ou plusieurs BANDES DE PHOTOGRAPHIES qui se suivent pour un lever linéaire ou qui se juxtaposent pour un lever de surface, avec un RECOUVREMENT approprié.

DÉFORMATION DE L’IMAGE STÉRÉOSCOPIQUE (l.f.)
En STÉRÉOPHOTOGRAMMÉTRIE, déformation observée lorsque la reconstitution du STÉRÉOMODÈLE n’est semblable au terrain (d’après CILF).
Les principales causes de déformation sont les défauts de calage angulaire relatifs des FAISCEAUX PERSPECTIFS : de SITE relativement entre eux et de CONVERGENCE et de DÉVERSEMENT pour chacun d’eux.

DÉVERSEMENT (n.m.)
Rotation angulaire d’un FAISCEAU PERSPECTIF autour de son axe.

DISTANCE PRINCIPALE (l.f.)
Dans une CHAMBRE MÉTRIQUE, distance entre le point principal image de l’objectif et le plan des REPÈRES DE FOND DE CHAMBRE.

DISTORSION (n.f.)
Pour un objectif photographique, aberration caractérisée par la variation des grandissements angulaires en fonction de leur distance à l’axe optique et indépendante de la pupille. (d’après CILF)
En PHOTOGRAMMÉTRIE, les objectifs des CHAMBRES MÉTRIQUES ont une distorsion très faible. Il en est néanmoins tenu compte dans les CHAMBRES DE RESTITUTION, grâce à des dispositifs correcteurs appropriés.

ESPACE-IMAGE (l.m.)
Dans un APPAREIL DE RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE, espace en trois dimensions dans lequel le STÉRÉOMODÈLE est reconstitué par une image réelle ou virtuelle.

ESPACE-OBJET (l.m.)
Par opposition à l’ESPACE IMAGE, espace de l’objet photographié, terrain par exemple.

FAISCEAU PERSPECTIF (l.m.)
Ensemble des demi-droites joignant un même point appelé « point de vue » aux différents points d’un objet (terrain). On dit parfois : gerbe perspective (CILF).
Dans un APPAREIL DE RESTITUTION ANALOGIQUE, les faisceaux perspectifs sont reconstitués dans des CHAMBRES DE RESTITUTION.
Dans un APPAREIL DE RESTITUTION ANALYTIQUE, les faisceaux perspectifs sont reconstitués par calcul à partir des positions des points sur les clichés et des caractéristiques de la CHAMBRE MÉTRIQUE de PRISE DE VUE : DISTANCE PRINCIPALE, DISTORSION, et de paramètres tels que la RÉFRACTION ATMOSPHÉRIQUE -4,32- ou la courbure de Terre.

FILAGE DE COURBE (l.m.) (CILF)
En PHOTOGRAMMÉTRIE, tracé continu de la COURBE DE NIVEAU -11,3- , en maintenant au contact de l’image du terrain, l’index de l’appareil (BALLONNET) réglé à la cote voulue.

FILÉ (n.m.) (CILF)
Perte de netteté d’une photographie aérienne, du au déplacement de l’appareil pendant l’ouverture de l’obturateur
On dit aussi : Traînée.

FOCALE (n.f.)
Contraction pour « distance focale » (CILF) DISTANCE PRINCIPALE est préférable.

FORMAT D’UN CLICHÉ (l.m.)
Dimensions utiles d’une photographie, généralement de forme carrée en photographie aérienne, parfois rectangulaire pour les CLICHÉS pris par un PHOTOTHÉODOLITE
La dimension du support est légèrement plus grande que celle du cliché
Exemple : Cliché 23 x 23 cm sur un film 24 x 24 cm.

FUSIONNEMENT (n.m.) (CILF)
En observation BINOCULAIRE, car sensation de la présence d’un seul objet, bien que les images perçues par chacun des yeux soient différentes.

HAUTEUR DE VOL (l.f.)
Lors d’une PRISE DE VUES aériennes, hauteur moyenne de l’aéronef au-dessus du terrain. Ne pas confondre avec ALTITUDE -1,3- de vol.

HYPERSTÉRÉOSCOPIE (n.f.) (CILF)
Procédé permettant d’obtenir l’impression de relief par l’observation stéréoscopique de deux images d’un même objet, obtenues à partir de deux points de vue dont la distance est supérieure à l’écart interpupillaire. L’hyperstéréoscopie donne donc une impression exagérée du relief. Ce terme désigne cette impression elle-même.

IMAGE PLASTIQUE (l.f.)
En PHOTOGRAMMÉTRIE appellation ancienne de STÉRÉOMODÈLE. Cette expression avait toutefois l’intérêt de suggérer que l’image stéréoscopique est malléable par les variations angulaires des FAISCEAUX PERSPECTIFS. Voir DÉFORMATION DE L’IMAGE STÉRÉOSCOPIQUE.

IMAGE STÉRÉOSCOPIQUE (l.f.)
Voir STÉRÉOMODÈLE.

INDEX DE POINTÉ STÉRÉOSCOPIQUE (l.m.)
Voir BALLONNET.

LEVER PHOTOGRAMMÉTRIQUE (l.m.)
TOPOGRAPHIE -1,1- exécutée par STÉRÉOPHOTOGRAMMÉTRIE, dessinée sur une STÉRÉOMINUTE ou enregistrée numériquement.

MÉTROPHOTOGRAPHIE (n.f.)
Technique, qui par des mesures sur des CLICHÉS photographiques pris sur le terrain et dont on connaît les coordonnées des points de vue et l’orientation des axes optiques, permet de déterminer la position planimétrique et altimétrique de tout point parfaitement identifiable sur au moins deux clichés. Vu sur plus de deux clichés, un même point est alors contrôlé. Le procédé ne fait donc pas appel à la vision stéréoscopique, ce qui autorise l’utilisation de clichés quelconques; par contre, il ne permet pas le FILAGE DE COURBE.
Les mesures sur les clichés peuvent être numériques ou graphiques. Dans ce cas, la position des points déterminés est alors obtenue par calcul ou par intersection graphique d’une manière analogue à L’INTERSECTION GRAPHIQUE AU GONIOGRAPHE -8,5-.

(1/E : ÉCHELLE – 1,1 – du lever)

MISE A L’ÉCHELLE D’UN MODÈLE (l.f.)
En PHOTOGRAMMÉTRIE, opération qui consiste à comparer toute longueur « d » mesurée sur le MODÈLE, avec la longueur correspondante « D » de l’objet ; en particulier, la BASE DU STÉRÉOMODÈLE « b » est dans ce même apport avec la BASE DE PRISE DE VUES « B » . On agit sur la base « b » de manière à rendre le rapport égal a la valeur désirée.
MISE EN PLACE DES CLICHÉS (l.f.)
Opération initiale consistant, grave aux REPÈRES DE FOND DE CHAMBRE, à placer les deux CLICHÉS d’un COUPLE STÉRÉOSCOPIQUE respectivement sur les fonds de CHAMBRES DE RESTITUTION d’un APPAREIL DE RESTITUTION ANALOGIQUE, ou sur les portes-clichés du STÉRÉOCOMPARATEUR d’un APPAREIL DE RESTITUTION ANALYTIQUE.

MODÈLE (n.m.)
En PHOTOGRAMMÉTRIE, contraction de STÉRÉOMODÈLE.
MOSAÏQUE PHOTOGRAPHIQUE (l.f.) (CILF)
Assemblage de PHOTOGRAPHIES AÉRIENNES à axe vertical non redressées, juxtaposées de façon que le raccord des détails soit assuré au mieux
Si la mise à l’ÉCHELLE -1,1- de l’assemblage ou la mise en place respective des épreuves a été assuré par appui sur quelques points connus identifiables, la mosaïque est dite contrôlée.

OPÉRATEUR RESTITUTEUR (l.m.)
Voir RESTITUTEUR.

ORIENTATION ABSOLUE D’UN MODÈLE (l.f.)
Dans un APPAREIL DE RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE, ultime opération du CALAGE D’UN COUPLE, comportant son BASCULEMENT (orientation des verticales du modèle) et sa mise en concordance avec la STÉRÉOMINUTE (orientation des horizontales du modèle) par déplacement de celle-ci sur le COORDINATOGRAPHE -1,1-.
Cette opération exige la connaissance d’un certain nombre de POINTS DE CALAGE, au minimum deux en planimétrie et trois en altimétrie.

ORIENTATION RELATIVE DANS UN MODÈLE (l.f.)
En PHOTOGRAMMÉTRIE, lors de la mise en place d’un COUPLE STÉRÉOSCOPIQUE, opération qui consiste à déterminer les orientations relatives des deux FAISCEAUX PERSPECTIFS, telle que tous les RAYONS HOMOLOGUES se coupent. Elle fait intervenir cinq paramètres qui sont déduits de la mesure des PARALLAXES en des points judicieusement choisis dans le STÉRÉOMODÈLE : le SITE relatif entre les deux faisceaux, les CONVERGENCES et DÉVERSEMENTS des deux faisceaux. On dit aussi « Orientation interne ». Voir ORIENTATION ABSOLUE.

ORTHOPHOTOGRAPHIE (n.f.)
Technique d’obtention des ORTHOPHOTOPLANS.

ORTHOPHOTOPLAN (n.m.) (CCTG 50)
Image photographique complète du terrain, obtenue par transformation d’une perspective conique oblique (PHOTOGRAPHIE AÉRIENNE) en une projection cylindrique verticale à une ÉCHELLE -1,1- définie. L’orthophotoplan comporte, en surcharge, un QUADRILLAGE -1,1- et un HABILLAGE -1,1- et il peut comporter, éventuellement, des COURBES DE NIVEAU -11,3- et d’autres renseignements L’orthophotoplan est une image photographique transformée, rendue superposable à un plan et permettant donc des mesures ; il conserve la richesse d’informations de la photographie aérienne originales sans solution ni interprétation.

PARALLAXE (l.f.)
Dans un STÉRÉOMODÈLE plus courte distance entre deux RAYONS HOMOLOGUES lorsque l’ORIENTATION RELATIVE DANS LE MODÈLE des deux FAISCEAUX PERSPECTIFS n’est pas parfaitement réalisée.

PHOTOGRAMMÉTRIE (n.m.)
Technique qui a pour but de déterminer les dimensions, les positions et la forme d’objets, à partir de CLICHÉS photographiques pris dans des CHAMBRES MÉTRIQUES
Par concision, le mot « photogrammétrie » est souvent utilisé, quand il n’y a pas ambiguïté, à la place de

PHOTOGRAPHIE AÉRIENNE (l.f. ) (CILF)
Photographie prise à l’aide d’une CHAMBRE MÉTRIQUE installée a bord d’un avion en vue d’utilisation scientifiques.
On la dit « verticale » si l’axe de l’appareil de prise de vue fait avec avec la verticale un angle inférieur à 5 grades environ.

PHOTOPLAN (n.m.) (CILF)
MOSAÏQUE exécutée à partir de PHOTOGRAPHIES AÉRIENNES redressées et réduites à une ÉCHELLE -1,1- donnée, qui sont mises en place individuellement sur un CANEVAS -1,1- de points connues, identifiés sur chacune d’elles.

PHOTOTHÉODOLITE (n.m.)
Appareil combiné pour des prises de vues photogrammétriques terrestres, comportant un THÉODOLITE -3,1- et une CHAMBRE MÉTRIQUE.

POINT DE CALAGE (l.m.)
En STÉRÉOPRÉPARATION, point déterminé en position planimétrique et/ou en altimétrie à partir d’un CANEVAS STÉRÉOPRÉPARATION -5,3- par des opérations topométriques sur le terrain, et identifié sur les photographies. Pour éviter cette identification, il est parfois procédé à un PRÉBALISAGE.

POINTÉ STÉRÉOSCOPIQUE (l.m.) (CILF)
Mise en coïncidence de l’image réelle ou virtuelle d’un repère (BALLONNET) et de l’image réelle ou virtuelle du relief reconstituée à l’examen.

POINTS HOMOLOGUES (l.m.pl.) (CILF)
Images du même point sur plusieurs photographies observables en stéréoscopie.

PRISE DE VUES (l.f.)
En PHOTOGRAMMÉTRIE, prise de photographies généralement stéréoscopiques avec une CHAMBRE MÉTRIQUE. On distingue :
– Prise de vues terrestres, exécutée au moyen d’un PHOTOTHÉODOLITE. Si nécessaire, les photographies d’un COUPLE STÉRÉOSCOPIQUE peuvent être synchronisées.
– Prise de vues aériennes (d’après CILF): ensemble des techniques (optique, photographique, aéronautique, navigation) concourant à la production de COUVERTURES PHOTOGRAPHIQUES AÉRIENNES de qualité, à bord d’un aéronef spécialement équipé.

PSEUDOSCOPIE (n.f.) (d’après CILF)
Vision stéréoscopique dans laquelle l’impression normale du relief est inversée, les photographies étant permutées ou retournées de haut en bas devant les deux yeux de l’observateur.

RAYONS HOMOLOGUES (l.m.pl.)
Dans un STÉRÉOMODÈLE, ensemble des deux demi-droites joignant chacun des deux demi-droites joignant chacun deux POINTS HOMOLOGUES à leurs points de vue respectifs.

RECOUVREMENT (n.m.)
Dans une COUVERTURE PHOTOGRAPHIQUE AÉRIENNE, proportion dans laquelle une photographie recouvre la zone visible sur une photographie voisine (d’après CILF). Le recouvrement se chiffre par un pourcentage. Par exemple :
– 60% pour des photographies d’une même BANDE pour assurer le recouvrement stéréoscopique (recouvrement longitudinal),
– 20% pour les photographies de deux bandes contiguës (recouvrement transversal).

REDRESSEMENT (n.m.) (d’après CILF)
Opération destinées à obtenir d’une PHOTOGRAPHIE AÉRIENNE une autre photographie, en éliminant l’influence du défaut de verticalité de l’axe de prise de vue. Cette opération n’élimine pas l’influence du relief du terrain. Le résultat n’est donc assimilable à un plan que si le terrain est un plan et horizontal.

REDRESSEUR (n.m.) (d’après CILF)
Appareil de projection photographique qui permet le REDRESSEMENT.
REPÈRES DE FOND DE CHAMBRE (l.m.)
Repères situés aux quatre angles ou au milieu des quatre côtés du fond d’une CHAMBRE MÉTRIQUE, définissant par leur intersection pris deux à deux, l’axe optique de l’objectif. Ces repères sont impressionnés sur chaque CLICHÉ photogrammétrique, permettant ainsi le positionnement précis de celui-ci dans la CHAMBRE DE RESTITUTION ou sur le porte-cliché du STÉRÉOCOMPARATEUR.

RESTITUER (v.)
Procéder à une RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE.

RESTITUTEUR (n.m.)
Opérateur qui exécute une STÉRÉORESTITUTION sur un APPAREIL DE RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE. Par extension, l’appareil même.

RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE (l.f.)
Détermination et représentation en trois dimensions d’un objet, à partir de photographies stéréoscopiques, obtenues à l’aide d’une CHAMBRE MÉTRIQUE.(CILF).
Après CALAGE D’UN COUPLE STÉRÉOSCOPIQUE dans un APPAREIL DE RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE, dessin graphique par le RESTITUTEUR sur la STÉRÉOMINUTE ou enregistrement numérique du tracé.

SITE (n.m.)
Dans un COUPLE STÉRÉOSCOPIQUE, rotation angulaire d’un FAISCEAU PERSPECTIF autour de la droite portant la BASE DE PRISE DE VUE.

STÉRÉOCOMPARATEUR (n.m.)
Appareil permettant d’effectuer, par l’observation BINOCULAIRE d’un COUPLE STÉRÉOSCOPIQUE, des mesures simultanées de coordonnées rectangulaires précises (abscisses et ordonnées) pour des POINTS HOMOLOGUES sur les CLICHÉS (d’après CILF).
En particulier, l’ACUITÉ STÉRÉOSCOPIQUE permet d’obtenir une extrême précision sur la mesure différentielle des abscisses.

STÉRÉOMINUTE (n.f.)
Document graphique original d’un lever établi par RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE (d’après CILF).
Un QUADRILLAGE -1,1- et les POINTS DE CALAGE sont portés sur la stéréominute fixée sur un COORDINATOGRAPHE ORTHOGONAL -1,1-
La stéréominute fait l’objet parfois d’une PHOTO-IDENTIFICATION -8,8- et généralement d’un COMPLÉTEMENT -8,8- ou d’un PRÉ-COMPLÉTEMENT -8,8-.

STÉRÉOMODÈLE (n.m.)
Image en relief que l’on perçoit par l’observation d’un COUPLE STÉRÉOSCOPIQUE. Reconstitution spatiale, en vue d’une RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE, consistant à placer les deux FAISCEAUX PERSPECTIFS d’un COUPLE STÉRÉOSCOPIQUE, dans la position relative qu’ils avaient lors de la PRISE DE VUES.
Voir ORIENTATION RELATIVE DANS UN MODÈLE
On dit aussi IMAGE PLASTIQUE, IMAGE STÉRÉOSCOPIQUE ou par concision : MODÈLE.

STÉRÉOPHOTOGRAMMÉTRIE (n.f.)
Technique de PHOTOGRAMMÉTRIE utilisant la perception STÉRÉOSCOPIQUE d’un couple de CLICHÉS photographiques permettant la RESTITUTION DE LA PLANIMÉTRIE -1,1- et de l’ALTIMÉTRIE -1,1-. La stéréophotogrammétrie peut être terrestre, aérienne ou spatiale, selon que les clichés ont été pris à terre, dans un aéronef ou depuis un satellite.
Son application principale est de le LEVER PHOTOGRAMMÉTRIQUE, mais elle est utilisée avec des profit dans d’autres domaines : lever d’architecture, d’objets en mouvement, etc.
On dit souvent par concision PHOTOGRAMMÉTRIE.

STÉRÉOPHOTOGRAMMÉTRIE (l.f.)
Cette technique est largement utilisée en topographie à partir de CLICHÉS stéréoscopiques, généralement aériens, quelquefois terrestres pour des LEVÉS -1,1- à grande ÉCHELLE -1,1-.

STÉRÉOPRÉPARATEUR (n.m.)
Opérateur qui effectue une STÉRÉOPRÉPARATION.

STÉRÉOPRÉPARATION (n.f.)
Détermination sur le terrain des POINTS DE CALAGE nécessaire à la RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE d’une PRISE DE VUES aériennes ou terrestres. Voir CANEVAS DE STÉRÉOPRÉPARATION -5,3-.
STÉRÉORESTITUTION (n.f.) Voir RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE.
TRAÎNÉE (n.f.) Voir FILÉ.

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