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Catégories du lexique : 5.2 Canevas altimétrique

BOURDALOUË (n.p.)
Voir NIVELLEMENT BOURDALOUË.

CANEVAS ALTIMÉTRIQUE ÉTABLI PAR NIVELLEMENT DIRECT (l.m.) (CCTG 50)
CANEVAS ALTIMÉTRIQUE déterminé à l’aide d’un NIVEAU -4,21-, par lectures
effectuées sur des MIRES DE NIVELLEMENT -4,21-. Il peut être de trois types : de
haute précision, de précision ou ordinaire, satisfaisant aux tolérances fixées par la
RÉGLEMENTATION -1,4-.

CANEVAS ALTIMÉTRIQUE ÉTABLI PAR NIVELLEMENT INDIRECT (l.m.) (CCTG 50)
CANEVAS ALTIMÉTRIQUE déterminé par des mesures d’ANGLES VERTICAUX et de
DISTANCES -1,3- . Il peut être exécuté par VISÉES UNILATÉRALES, ou par VISÉES
RÉCIPROQUES -4,32 – simultanées ou non, satisfaisant aux tolérances fixées par la
RÉGLEMENTATION -1,4 –

FICHE SIGNALÉTIQUE DE NIVELLEMENT (l.f.)
Document d’archive et de diffusion qui contient « l’identité du REPÈRE DE
NIVELLEMENT » -4,21-, c’est-à-dire un ensemble de renseignements le concernant.
Pour le NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE, ce sont : l’IMMATRICULATION
indiquant la SECTION ou la TRAVERSE, le type, l’année de détermination, le
département, la commune et son numéro INSEE, la feuille au 1/50 000, le numéro, le
quart, la voie suivie, le côté, les coordonnées Lambert au décamètre près, la localisation
du repère, l’altitude NORMALE -4,1-, le système d’altitude IGN 1969.
Les fiches sont diffusées par l’IGN, sur support papier, sur disquettes ou consultables
sur le service minitel (36 29 01 29 – 9,21 F/min).

IGN 1969 (Sigle)
Voir NIVELLEMENT IGN 1969 .

IMMATRICULATION DES REPÈRES DU NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE (l.f.)
Pour les NIVELLEMENTS LALLEMAND et IGN 1969, les repères sont immatriculés selon
la SECTION de ler, 2e ou 3e ordre ou la TRAVERSE de 4e ordre, de la façon suivante :

SECTION DE ler ORDRE commune à deux POLYGONES U et V : UV.

Repères immatriculés UV1, UV2, etc.
Point de jonction commun à 3 polygones U, V, W : UVW.

SECTION DE 2e ORDRE commune à deux MAILLES de 2e ordre : Ua.Ub : Uab.

Maille de 2ème ordre Ua

Repères immatriculés Uab1 , Uab2 , etc.
Point de jonction commun à 3 mailles de 2ème ordre Ua, Ub et Ue : Uabe

SECTION DE 3e ORDRE commune à deux MAILLES de 3e ordre Ua k3, Ua l3 : Ua k313.
Repères immatriculés Ua k3l3 1, Ua k313 2, etc.
Point de jonction commun à 3 mailles de 3e ordre Ua k3, Ua l3, Ua m3 : Ua k313m3
Traverse de 4e ordre : Numérotation d’ensemble pour tous les repères des traverses de
4e ordre situés dans une maille de 3e ordre Ua k3.
Repères immatriculés Ua k3 l, Ua k3 2 etc.

LALLEMAND (n.p.)
Voir NIVELLEMENT LALLEMAND.

LIGNE DE NIVELLEMENT (l.f.)
Itinéraire suivi par un nivellement.
Dans le NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE, on distingue des lignes de 1er, 2e
et 3e ordre. Ces lignes sont subdivisées en SECTIONS DE NIVELLEMENT.

MAILLE DE NIVELLEMENT (l.f.)
Dans le NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE DE LA FRANCE, figure entourée de SECTIONS
DE NIVELLEMENT sauf dans le cas où toutes les sections sont de 1er ordre, la figure
est alors appelé POLYGONE.
* MAILLE DE NIVELLEMENT DE 2e ORDRE : Maille entourée de sections de 2e ordre et
éventuellement et pour partie de ter ordre.
Symb : Ua, Ub par exemple
* MAILLE DE NIVELLEMENT DE 3e ORDRE : Maille entourée de lignes de 3e ordre et
éventuellement et pour partie, de ler et 2e ordre.
Symb : Ua k3, Ua l3. par exemple

MARÉGRAPHE (n.m.)
Appareil enregistrant automatiquement les variations du niveau de la mer en un point
donné pour permettre de déterminer son niveau moyen.

MARÉGRAPHE TOTALISATEUR DE MARSEILLE (l.m.)
MARÉGRAPHE, qui par l’enregistrement de la courbe de la marée, permet le calcul
immédiat du niveau moyen de la mer pendant un intervalle de temps quelconque.
Ce marégraphe est situé sur la promenade de la Corniche, entre la pointe d’Endoume et
la plage du Prado. Il a été installé en 1885 pour déterminer l’altitude du repÈre
fondamental du NGF.

MÉDIMARÉMÈTRE (n.m.)
Appareil dû à Charles Lallemand, permettant de mesurer le niveau moyen de la mer.
Il est constitué d’un tube simple aboutissant à un plongeur formé d’une cloison poreuse.
Les marées sont amorties et décalées dans le temps, mais l’oscillation de l’eau se fait
autour du même niveau moyen que celui de la mer. Les mesures de hauteur d’eau sont
effectuées au moyen d’une sonde

NIVELLEMENT BOURDALOUË (RÉSEAU DE) (l.m.).
Premier réseau de NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE réalisé par Paul-Adrien
BOURDALOUË.
Le réseau des lignes de base, observées de 1857 à 1864, formé de 38 polygones et 10
traverses afin de passer par toutes les Préfectures de la France continentale, présentait
un développement de 15 000 km. Un réseau complémentaire a été observé dans de
nombreux départements (Cf. : Revue XYZ N°68, 3e trimestre 1996. Article de Robert
VINCENT).
La matérialisation de ce réseau subsiste encore sous forme de REPÈRES DE
NIVELLEMENT Bourdalouë -4,21-. Les lignes Bourdalouë ont été par la suite incorporées
au réseau du NIVELLEMENT LALLEMAND.

NIVELLEMENT GÉNÉRAL LA FRANCE (RÉSEAU DU) (l.m.)
Symb : N.G.F.
CANEVAS ALTIMÉTRIQUE ÉTABLI PAR NIVELLEMENT DIRECT de haute précision et
couvrant l’ensemble du territoire national français.
Le Nivellement Général de la France est constitué par un réseau de nivellement qui,
historiquement, a été assuré par les réseaux de :
* nivellement Bourdalouë, observé de 1857 à 1864,
* nivellement Lallemand, observé de 1884 à 1968,
* nivellement IGN 1969, en vigueur depuis 1969 en France continentale et nivellement IGN
1978, en vigueur depuis 1978 en Corse.

Ces 2 derniers réseaux sont constitués d’itinéraires de 4 types :
* LIGNES de premier ordre, formant 32 POLYGONES fermés, d’un développement de
12 715 kilomètres,
* LIGNES de deuxième ordre, formant des MAILLES de 2e ordre à l’intérieur d’un
POLYGONE,
* LIGNES de troisième ordre, formant des MAILLES de 3e ordre a l’intérieur d’une
MAILLE de 2e ordre,
* TRAVERSES de quatrième ordre a l’intérieur d’une MAILLE de 3e ordre.
La densité des repères y est uniforme d’environ 1 repère tous les 700 m. Les LIGNES de
ler, 2e, 3e ordre sont subdivisées en SECTIONS DE NIVELLEMENT.

NIVELLEMENT IGN 69 (RÉSEAU DE) (l.m.)
Nouveau réseau de NIVELLEMENT général de LA FRANCE qui a remplacé à partir de
1969 le réseau de NIVELLEMENT LALLEMAND. Ce réseau, défini en 1969, date à
laquelle ont débuté les observations de 1er ordre, est calculé en altitudes normales -4,1-
à partir du repère fondamental du NGF, comme le nivellement LALLEMAND.
La réobservation des lignes de ler ordre a entraîné des différences d’altitude avec le
réseau du nivellement, croissant du sud au nord et atteignant 60 cm à Dunkerque. Cette
différence d’altitude peut être obtenue pour un lieu donné par renseignement auprès de
l’IGN.

NIVELLEMENT LALLEMAND (RÉSEAU DE) (l.m.)
Deuxième réseau de NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE, réalisé de 1884 à 1968
par le Service du Nivellement Général de la France dirigé par Charles LALLEMAND
jusqu’en l940 et ensuite par l’IGN – 1,1 -.
Il a été calculé en ALTITUDES ORTHOMÉTRIQUES -4,1-, à partir du REPÈRE
FONDAMENTAL DU NGF. I1 a été remplacé depuis 1969, par le réseau de
NIVELLEMENT IGN 1969.

POLYGONE DE NIVELLEMENT (l.m.)
Dans le NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE, figure entourée de LIGNES DE
NIVELLEMENT de ler ordre.
Symb : (lettre majuscule) Exemple : Polygone U

REPÈRE DE NIVELLEMENT (l.m.)
REPÈRE -1,1-, généralement en fonte, comportant une patte d’ancrage pour fixation sur la face verticale d’un support stable (pont, bâtiment …). Il est destiné à supporter la MIRE DE NIVELLEMENT. On distingue essentiellement pour le NIVELLEMENT DE PRÉCISION DE LA FRANCE -5,2-, les repères de nivellement suivants :
1) repère à console, en général le long des voies ferrées,
2) repère médaillon (forme circulaire avec alvéole),
3) repère BOURDALOUE -5,2- (forme circulaire avec alvéole).
Les repère de type 1 et 2 comportent à la partie supérieur une calotte sphérique sur laquelle on pose la mire. Les repères de nivellement locaux de formes variées.

REPÈRE FONDAMENTAL DU NGF (l.m )
Repère situé dans le bâtiment du MARÉGRAPHE TOTALISATEUR DE MARSEILLE,
origine des RÉSEAUX DE NIVELLEMENT LALLEMAND puis du NIVELLEMENT IGN
1969. Son altitude de l,661m., a été fixée à partir d’observations marégraphiques
obtenues à Marseille, du ler février 1885 au ler janvier 1897.

RÉPERTOIRE DE NIVELLEMENT (l.m.)
Document donnant la liste, les descriptions, les REPÈREMENTS -1,1- , les ALTITUDES –
1,3-, … des REPÈRES DE NIVELLEMENT d’une zone donnée.
Pour le NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE, l’IGN fournit selon les besoins, des
FICHES SIGNALÉTIQUES DES REPÈRES DE NIVELLEMENT à l’unité, par SECTION,
par commune, etc., et une photocopie de carte avec un calque superposable indiquant
l’emplacement des repères, par quart de feuille à 1/50 000.

RÉSEAU DE NIVELLEMENT (l.m.)
(d’après CCTG 50) ensemble de repères d’altitude connue, couvrant un territoire et
servant d’appui aux opérations de nivellement.
Le territoire national est couvert par le réseau du NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA
FRANCE.
Certaines collectivités locales ou certains services publics ont créé un réseau de
nivellement local pour leurs besoins propres.

SECTION DE NIVELLEMENT (l.f.)
LIGNE DE NIVELLEMENT du NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE commune à deux POLYGONES de ler ordre, ou à deux MAILLES de 2e ou 3e ordre.
Voir IMMATRICULATION DES REPÈRES DU N.G.F.

TRAVERSE DE NIVELLEMENT (l.f. )
Itinéraire de 4e ordre du NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE, situé à l’intérieur
d’une MAILLE de 3e ordre.

Voir IMMATRICULATION DES REPÈRES DU N.G.F.

TRAVERSE DE NIVELLEMENT GÉODÉSIQUE (l.f )
1) Traverse principale de nivellement géodésique: CHEMINEMENT ALTIMÉTRIQUE
effectué par NIVELLEMENT INDIRECT entre deux points géodésiques A et B. dont les
altitudes ont été déterminées à partir du NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE
(NGF) et dont les sommets sont constitués par un certain nombre de points
géodésiques tels M, P, Q.
Les distances inférieures à 4 km. sont calculées à partir des coordonnées rectangulaires
de M, P, Q. Les angles ZÉNITHAUX -4,31- sont observés pour chaque portée en visée
directe et inverse – 4,32 – .
L’écart de fermeture altimétrique obtenu en B, est réparti entre les différentes portées
par AJUSTEMENT ALTIMÉTRIQUE -10,7- .
2) Traverse secondaire de nivellement géodésique : CHEMINEMENT ALTIMÉTRIQUE
effectué par NIVELLEMENT INDIRECT entre deux points géodésiques appartenant a
deux traverses principales.

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