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Catégories du lexique : 5.1 Canevas planimétrique

BALISE (n.f.)
Ensemble léger constitué de deux panneaux triangulaires ou rectangulaires cloués orthogonalement sur un chevron que l’on centre sur une borne ou sur un repère.

Les montants qui assurent le contreventement ne permettent pas la mise en station d’un
appareil. Une balise est donc destinée à être intersectée.
Une balise peut être placée sur la branche faîtière d’un arbre.

BASE DE RÉSEAU DE TRIANGULATION (l.f.)
Côté d’une TRIANGULATION dont on a mesuré la longueur avec une grande précision et
qui sert à la mise à l’échelle du RÉSEAU -1,1-.

BORNE GÉODÉSIQUE (l.f.)
Bloc solide en granit dont la partie émergeant du sol est un parallélépipède. La face
supérieure horizontale porte une croix gravée, matérialisant le REPÈRE -1,1- supérieur.
La borne repose sur une dalle. Borne et dalle sont prises dans un bloc de maçonnerie.
Au-dessous de celui-ci, séparé de lui par une couche de terre meuble, est coulé un bloc
de béton dans lequel est aménagé un orifice circulaire au fond duquel se trouve un
repère métallique inférieur recouvert de charbon de bois. La borne est placée de manière
à ce que le repère supérieur et le repère inférieur soient sur la même verticale.

CANEVAS (n.m.)
(Arrêté du 21 Janvier 1980)
Ensemble discret de points bien répartis sur la surface à lever, dont les positions relatives sont déterminées avec une précision au moins égale à celle que l’on attend du levé. Ces point servent de POINTS D’APPUI au LEVER DES DÉTAILS. Le canevas s’exprime par les coordonnées de ses points dans un même système.

CANEVAS ADAPTÉ (l.m.)
CANEVAS ancien auquel on a fait subir une transformation géométrique pour tenir
compte d’éléments nouveaux. Voir ADAPTATION -10,7-.

CANEVAS ALTIMÉTRIQUE (l.m.)
(CCTG 50) Ensemble de points matérialisés de façon durable par des repères
déterminés (en altitude) par NIVELLEMENT DIRECT -4,22- ou NIVELLEMENT INDIRECT –
4,32-.

CANEVAS D’ENSEMBLE (l.m.)
(Arrêté du 2l Janvier 1980) CANEVAS -1,1- planimétrique déterminé par des opérations
de mesures sur le terrain, matérialisé de façon durable par des bornes ou des repères,
et suffisamment dense pour étayer le RÉSEAU -1,1- sur lequel s’appuie le LEVER DES
DÉTAILS -1,1-. La précision du canevas d’ensemble doit obligatoirement satisfaire à
l’une des deux gammes de tolérances fixées par la RÉGLEMENTATION -1,4- :
CANEVAS DE PRÉCISION ou CANEVAS ORDINAIRE. Ces points sont déterminés par
les méthodes habituelles de TRIANGULATION, POLYGONATIQN, etc. Une
POLYGONALE -3,8- servant de canevas d’ensemble à un lever linéaire est parfois
appelée CHEMINEMENT DIRECTEUR.

CANEVAS DE DÉTAIL (l.m.)
Voir -7,2-.

CANEVAS DE PRÉCISION (l.m.)
CANEVAS D’ENSEMBLE, dont la tolérance sur l’erreur en distance entre deux points est
égale à 4 cm. Voir RÉGLEMENTATION CONCERNANT LES TOLÉRANCES -1,4-.
Ce CANEVAS sera INDÉPENDANT Si la précision du CANEVAS GÉODÉSIQUE d’appui
est insuffisante.

CANEVAS DE TRIANGULATION GRAPHIQUE (l.m.)
Voir -8,1-.

CANEVAS GÉODÉSIQUE (l.m.)
Voir RÉSEAU GÉODÉSIQUE.

CANEVAS INDÉPENDANT (l.m.)
CANEVAS DE PRÉCISION déterminé indépendamment du RÉSEAU GÉODÉSIQUE
lorsque la précision de celui-ci est insuffisante. Son orientation et son origine moyenne
doivent être ramenées dans le SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT FRANCE. Voir
RÉGLEMENTATION CONCERNANT LES TOLÉRANCES -1,4-.

CANEVAS ORDINAIRE (l.m.)
CANEVAS D’ENSEMBLE toujours appuyé sur le RÉSEAU GÉODÉSIQUE, dont la
tolérance sur l’erreur en distance entre deux points est égale a 20 cm. Voir
RÉGLEMENTATION CONCERNANT LES TOLÉRANCES -1,4-.

CANEVAS PLANIMÉTRIQUE
CANEVAS -1,1- dont la position des points est déterminée en PLANIMÉTRIE -1,1-.

CANEVAS POLYGONAL
(Arrêté du 21 janvier 1980) CANEVAS PLANIMÉTRIQUE constituant un trait d’union entre
le CANEVAS D’ENSEMBLE et le LEVER DES DÉTAILS -1,1-. La précision du canevas
polygonal doit obligatoirement satisfaire à l’une des deux gammes de tolérances fixées
par la RÉGLEMENTATION -1,4- : CANEVAS DE PRÉCISION ou CANEVAS ORDINAIRE.
Ce canevas permet de déterminer, par des opérations de POLYGONATION, les
coordonnées des points, matérialisés par des BORNES, piquets ou REPÈRES -1,1-, qui
constituent des stations de lever des POINTS DE DÉTAIL. -1,1-

CHAÎNE DE TRIANGULATION (l.f)
Figure constituée de triangles successifs adjacents dont on mesure tous les éléments
par TRIANGULATION.

CHEMINEMENT À LONGS CÔTÉS DU CANEVAS D’ENSEMBLE (l.m.)
CHEMINEMENT
EN MODE GONIOMÉTRIQUE -3.8- soumis à des conditions bien déterminées de
MATÉRIALISATION -1,1-, de MESURAGE -1,2- et de TOLÉRANCES -1,4- par la
RÉGLEMENTATION -1,4-.

Cette réglementation distingue :

* le cas du CANEVAS DE PRÉCISION : le CHEMINEMENT doit être ENCADRÉ ou
FERMÉ 3,8-,
* le cas du CANEVAS ORDINAIRE : le CHEMINEMENT doit être ENCADRÉ -3,8- ou
aboutir à un POINT NODAL -3,8-.

CHEMINEMENT DIRECTEUR (l.m.)
POLYGONALE -3,8- servant de CANEVAS D’ENSEMBLE à un lever linéaire. (Ex :
autoroute).

FICHE SIGNALÉTIQUE D’UN POINT GÉODÉSIQUE (l.f.)
Document d’archives et de diffusion qui contient « l’identité du point géodésique », c’est-
à-dire un ensemble de renseignements d’ordre administratif et technique.

a) Renseignement d’ordre administratif : nom du point, nom et numéro de la feuille à
1:50000, département, numéro de l’arrêté de servitude, renseignement cadastraux.
b) Renseignements d’ordre technique : désignation du type réglementaire de borne IGN
et des repères auxiliaires, coordonnées X Y Z, indication d’un point naturel connu
pouvant servir d’orientation ou gisement sur un point inconnu, situation topographique,
plan des environs ou levé d’itinéraire, CROQUIS DE REPÉRAGE -1,1-, nature et date de
la mission terrain de détermination.

Les fiches sont diffusées, sur support papier et sous forme de microfiches, par le
service de la Géodésie de l’IGN.

MATÉRIALISATION (n.f.) (CCTG 50) Pose de bornes ou de repères définissant de façon durable les points de canevas et éventuellement des points de détail, et permettant toutes réutilisations ultérieures. Ces BORNES ou ces REPÈRES doivent faire l’objet d’un REPÈRAGE donnant lieu a l’établissement d’une FICHE SIGNALÉTIQUE -5,1-. Certains points peuvent être choisis parmi des objets préexistants stables (clocher, angle de bâtiment, plaque d’égout…) dont la définition est compatible avec la précision des travaux à exécuter.
La pose de bornes ne doit pas être confondue avec l’opération dite de « BORNAGE » -6,2-, consistant à matérialiser les limites juridiques des biens fonciers.

MIRE GÉODÉSIQUE (l.f.)
Ensemble le panneaux de forme géométrique, en bois ou en métal, ayant un axe vertical
centré au-dessus d’une borne ou d’un rivet (montagne). Les mires géodésiques
permettent l’observation éloignée de ces points. Les mires métalliques sont
démontables. La hauteur des panneaux et la disposition des montants permettent de
mettre un appareil en station sous la mire. Voir SIGNAL.

Fig 1 : Mire Figaret Fig 2 : Mire Tripode

NOUVELLE TRIANGULATION DE LA FRANCE (l.f.)
RÉSEAU GÉODÉSIQUE français établi de 1893 à 1991 par le Service Géographique de
l’armée puis par l’Institut Géographique National. L’Ellipsoïde associé est celui de Clarke
l880. I1 a précédé le nouveau RÉSEAU GÉODÉSIQUE FRANÇAIS.
Abréviation: N.T.F.
Il a été observé et structuré en 4 ordres : le 1er ordre de chaîne et 1er ordre
complémentaire, les 2ème, 3ème et 4ème ordre, dont les côtés des triangles mesurent
respectivement environ 30 à 40 km, 12 à 15 km, 8 à 12 km et 3 à 4 km.
L’homogénéité de tous les ordres est assurée par des COMPENSATIONS PAR LES
MOINDRES CARRÉS -10,7-, ainsi, localement, tous les POINTS GÉODÉSIQUES ont la
même précision.
Les coordonnées des points géodésiques sont données dans un système rectangulaire
basé :
* Pour la France métropolitaine : sur la représentation conique conforme, dite de
Lambert, en 4 zones: SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT FRANCE ;
* Pour les D.O.M.-T.O.M. : sur la représentation cylindrique transverse conforme dite
U.T.M. (Universal Transverse Mercator).
L’institut Géographique National (chargé de l’établissement des réseaux géodésiques et
de nivellement) assure la diffusion des répertoires des coordonnées et des altitudes.

POINT D’APPUI (l.m.)
Point connu en coordonnées rectangulaires, visé et/ou stationné, servant à la
détermination des coordonnées d’un nouveau point du canevas d’ensemble.

POINT D’APPUI NON STATIONNABLE (l.m)
POINT D’APPUI connu ou à déterminer où 1’on ne peut pas mettre un GONIOMÈTRE –
3,1- en station.

POINT D’APPUI STATIONNABLE (l.m)
POINT D’APPUI connu ou à déterminer, où l’on peut mettre un GONIOMÈTRE -3,1- en
station

 

POINT GÉODÉSIQUE (l.m.)
Point dont la position a été déterminée avec précision par la GÉODÉSIE -1,1-. Voir
RÉSEAU GÉODÉSIQUE.

POLYGONATION (n.f.)
Technique permettant de déterminer 1es éléments d’une figure en la décomposant en
éléments rectilignes successifs dont on mesure les angles et les longueurs: voir
CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE -3,8-.

RATTACHEMENT (n.m.)
Opération annexe du CANEVAS D’ENSEMBLE qui consiste à déterminer, au voisinage
d’un REPÈRE A -l,1- connu en coordonnées rectangulaires, les coordonnées d’un point
R qui présente de plus grandes facilités d’utilisation ou de meilleures chances de
conservation. L’opération de rattachement s’effectue généralement par RAYONNEMENT
PLANIMÉTRIQUE -3,8-.

Ne pas confondre avec POINT DE RATTACHEMENT -3,8-.

RÉPERTOIRE DES COORDONNÉES ET ALTITUDES DES POINTS GÉODÉSIQUES (l.m.)
Document donnant 1a liste, 1es descriptions, REPÈREMENTS -1,1-, coordonnées et
altitudes des POINTS GÉODÉSIQUES.

RÉSEAU DE BASE FRANÇAIS (l.m.)
Réseau inclus dans le nouveau RÉSEAU GÉODÉSIQUE FRANÇAIS, correspondant à
une densification du RÉSEAU DE BASE FRANÇAIS.
Abréviation: RBF
Sa précision relative est estimée à 3 millionièmes.

RÉSEAU DE RÉFÉRENCE FRANÇAIS (l.m.)
RÉSEAU GÉODÉSIQUE de référence comportant 23 points issus de techniques
spatiales, dont 8 appartiennent au réseau géodésique européen de référence.
Abréviation: R R F
Il constitue, en particulier, le réseau d’appui du nouveau RÉSEAU GÉODÉSIQUE
FRANÇAIS.
Sa précision absolue est de 1 centimètre.

RÉSEAU GÉODÉSIQUE (l.m.)
(d’après CCTG 50) Ensemble de points de coordonnées connues, couvrant un territoire
et servant d’ossature aux opérations topographiques ou topométriques. Ces points sont
déterminés par TRIANGULATION (mesures d’angles et de distances).

RÉSEAU GÉODÉSIQUE FRANÇAIS (l.m.)
Nouveau RÉSEAU GÉODÉSIQUE français, réalisé par l’Institut Géographique National et
succédant à la NOUVELLE TRIANGULATION DE LA FRANCE.
Abréviation: R G F
Il est structuré en trois niveaux hiérarchiques :
* Le RÉSEAU DE RÉFÉRENCE FRANÇAIS (RRF),
* Le RÉSEAU DE BASE FRANÇAIS (RBF),
* Le RÉSEAU DE DÉTAIL FRANÇAIS (RDF).
(Voir revue XYZ N°47 d’avril 1991 : article de Michel LE PAPE : définition et réalisation
du Réseau Géodésique Français)

SIGNAL (n.m.)
Construction ayant un axe de symétrie vertical situé au-dessus d’un REPÈRE.
Le signal est en général géodésique : cheminée, pilier, pylône géodésique, etc. ; il est
souvent pérenne, alors que, par contre, les MIRES et BALISES GÉODÉSIQUES ont un
caractère provisoire.

SIGNALISATION (n.f.)
(CCTS 50) Opération consistant à équiper des POINTS GÉODÉSIQUES des points de
CANEVAS et éventuellement des POINTS DE DÉTAILS -1,1-, a l’aide de MIRES
GÉODÉSIQUES ou de BALISES permettant de les viser à distance

SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT FRANCE (l. m.)
SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT -10,2-, représentation conforme de l’ellipsoïde
de Clarke 1880 (Voir ELLIPSOÏDE DE RÉFÉRENCE -1,1-) sur le plan, comportant quatre
zones : 3 pour la France continentale, 1 pour la Corse ; le MÉRIDIEN ORIGINE -3,6- est
le méridien de Paris.
Les méridiens sont représentés par une série de droites concourantes, chacune d’elles
faisant avec le méridien origine, un angle appelé « CONVERGENCE DU MÉRIDIEN D’UN
LIEU AVEC LE MÉRIDIEN ORIGINE EN PROJECTION LAMBERT » -10,2- et désigné par
g.
Les parallèles sont représentés par une série de cercles concentriques dont le rayon R
est une fonction transcendante de la latitude introduite par la conformité du système de
projection. Voir RAYON DE PARALLÈLE EN PROJECTION LAMBERT -10,2-.

CARACTÉRISTIQUES DES PROJECTIONS LAMBERT FRANCE

Pour les besoins des banques de données, on prend un système de projection unique
dit Lambert II étendu, dont les caractéristiques sont celles du Lambert Centre, avec une
amplitude en latitude couvrant l’ensemble du territoire.

TRIANGULATION (n.f.)
Technique permettant de déterminer les éléments d’une figure en la décomposant en
triangle adjacents dont on mesure les angles au THÉODOLITE -3,1- et assure les
fermetures angulaires, et dont un côté au moins est connu ou déterminé.
La triangulation peut être de deux types :
a) servir à densifier un réseau de triangulation déjà existant (triangulation
complémentaire). Les mesures angulaires suffisent, mais on peut améliorer la mise a
l’échelle du réseau de triangulation en mesurant quelques BASES (DE RÉSEAU DE
TRIANGULATION)
b) être locale. Outre la mesure des angles, il faut alors effectuer impérativement la
mesure de la longueur d’au moins une BASE DE RÉSEAU DE TRIANGULATION.
Par extension du type a), on appelle triangulation complémentaire une densification du
canevas par INTERSECTION,RELÈVEMENT,RECOUPEMENT, -3,7- où l’on mesure des
angles sans assurer la fermeture des triangles.

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