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Catégories du lexique : 3.8 Cheminement planimétrique

ANTENNE (n.f.)
CHEMINEMENT PLANIMETRIQUE dont on connaît seulement l’ABSCISSE DE DÉPART et l’ORDONNÉE DE DÉPART -10,5- et le GISEMENT D’UNE DIRECTION -3,5- au moins en ce point.
L’antenne s’oppose au CHEMINEMENT ENCADRÉ, quelquefois désigné par cheminement tout court.

 

CHEMINEMENT D’ANGLES (l.m.)
Cheminement polygonal où seuls les angles aux sommets sont mesurés, mais non les longueurs des côtés. Le cheminement d’angle est utilisé en complément à un CHEMINEMENT EN MODE GONIOMÉTRIQUE par mesurage des angles formés par les droites joignant un nombre réduit de sommets ; il permet de diminuer l’ECART DE FERMETURE ANGULAIRE -10,5-. Cheminement d’angles de 3 côtés AD1, D1D2, D2B.
Ayant assuré la REVERSIBILITE DU CHEMINEMENT -10,7-, on rend ensuite réversibles les tronçons A-3, 3-6, 6-B, du cheminement proprement dit.

CHEMINEMENT EN MODE DÉCLINÉ (l.m.)
CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE dont on mesure les GISEMENTS -3,5- des cotés par référence à la direction du NORD MAGNÉTIQUE -3,5- du moment et du lieu, grâce à un DÉCLINATOIRE -7,1-. Il faut au préalable assurer la DÉCLINAISON du goniomètre. Voir DÉCLINAISON DE TACHÉOMETRE -7,1-. Ce type de cheminement peut être exécuté en stationnant tous les sommets (CHEMINEMENT PRINCIPAL -7,2-) ou en stationnant un sommet sur deux (CHEMINEMENT SECONDAIRE -7,2-).

CHEMINEMENT EN MODE GONIOMÉTRIQUE (l.m.)
CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE dont on détermine les GISEMENTS -3,5- des côtés par mesurage des ANGLES AZIMUTAUX -1,3- y compris les angles que font le premier et le dernier coté avec des directions de gisements connus.

 

CHEMINEMENT ENCADRÉ (l.m.)
CHEMINEMENT PLANIMETRIQUE dont on connaît les coordonnées de départ et de fermeture, ainsi qu’en chacun de ces points le GISEMENT D’UNE DIRECTION -3,5- au moins. Voir en -10,5- : ABSCISSE DE DÉPART, ORDONNÉE DE DÉPART, ABSCISSE DE FERMETURE, ORDONNÉE DE FERMETURE.

CHEMINEMENT FERMÉ (l.m.)
Cheminement dans lequel le POINT DE DÉPART -10,5- et le POINT DE FERMETURE -10,5- sont confondus

CHEMINEMENT OUVERT (l.m.)
On oppose le cheminement ouvert au CHEMINEMENT FERMÉ. C’est un cheminement dans lequel le POINT DE DÉPART -10,5 et le POINT DE FERMETURE -10,5- sont distincts.

CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE (l.m.)
Ligne brisée dont les sommets sont calculés en coordonnées rectangulaires après mesurage des ANGLES AZIMUTAUX -1,3- et des longueurs des côtés. On distingue essentiellement :
* le CHEMINEMENT ENCADRÉ,
* l’ANTENNE, selon que l’on connaît ou non les coordonnées du POINT DE FERMETURE -10,5-.

CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE TENDU (l.m.)
Cheminement dont les angles sont voisins de 200 grades.

NOEUD (n.m.)
Synonyme de POINT NODAL.

POINT DE DÉPART D’UN CHEMINEMENT (l.f.)
Premier sommet d’un cheminement dont on connaît toujours les Coordonnées et le gisement d’au moins une direction. Voir en -10,5- : ABSCISSE DE DÉPART D’UN CHEMINEMENT, ORDONNÉE DE DÉPART D’UN CHEMINEMENT.

 

POINT DE FERMETURE D’UN CHEMINEMENT (l.f.)
Dernier sommet d’un cheminement dont on connaît toujours les coordonnées et le gisement d’au moins une direction. Voir en -10,5- : ABSCISSE DE FERMETURE D’UN CHEMINEMENT, ORDONNÉE DE FERMETURE D’UN CHEMINEMENT.

POINT DE RATTACHEMENT (l.m.)
En tachéométrie, point intermédiaire placé sensiblement sur l’alignement entre 2 stations A et B afin de déterminer la distance AB avec plus de précision, par la somme des distances partielles.
Ne pas confondre avec l’opération de RATTACHEMENT -1,1-, -5,1-.

POINT EXTRÊMITÉ D’UN CHEMINEMENT (l.m.)
Point obtenu à partir des observations au dernier sommet du cheminement. Les coordonnées connues de ce point sont dites coordonnées de fermeture ; les coordonnées calculées à partir des observations du cheminement sont dites coordonnées extrémité du cheminement. Voir en -10,5- :
ABSCISSE EXTRÊMITÉ D’UN CHEMINEMENT, ORDONNÉE EXTRÊMITÉ D’UN CHEMINEMENT.

POINT NODAL (l.m.)
Point de convergence de plusieurs cheminements. Voir CALCUL DE POINT NODAL -10,5-.

 

POLYGONALE (n.f.)
Synonyme de CHEMINEMENT.

RABATTEMENT (n.m.)
Détermination des coordonnées d’un repère au sol tel que P ,situé à proximité d’un POINT NON STATIONNABLE A, de coordonnées connues par observations et calculs des éléments de deux triangles.
* Détermination de la distance AP :

Les angles observés sont marqués sur la figure. MP, PQ distances mesurées et réduites à l’horizon.
* Détermination du Gisement AP et des coordonnées de P :

1) Si de P on peut viser un point connu B ;
On mesure APB = a (Fig 2),
On calcule PBA = b (relation des sinus),
On déduit BAP = 200 grades – (a + b )

2) Si de P on ne voit aucun point connu. On détermine l’azimut de PA par ORIENTATION ASTRONOMIQUE -3,6- ou GYROSCOPIQUE -3,5- ou MAGNÉTIQUE, déduit le gisement de PA, donc de AP; on obtient les coordonnées de P par les formules (1).

RAYONNEMENT PLANIMÉTRIQUE (1.m.)
Opération qui consiste à déterminer un point M à partir d’un point connu A par mesure d’un angle et d’une distance AM que l’on réduit à l’horizon : Dh. a) Rayonnement direct: On stationne le point A connu où on détermine le Go de station. Voir GISEMENT DU ZÉRO DU LIMBE POUR UN TOUR D’HORIZON -3,5-.
Si lm est la lecture sur M, GAM = Go+lM
XM =XA + Dh sin GAM
YM =YA + Dh cos GAM
b.) Rayonnement inverse: On stationne le point à déterminer M avec un goniomètre préalablement décliné (voir DÉCLINAISON D’UN TACHÉOMETRE -7,2-). on mesure alors directement GMA d’ou on déduit : GAM = GMA – 200 grades
On obtient les coordonnées de M par les formules (1).

RELÈVEMENT MULTIPLE (l.m.)
Procédé permettant la détermination des coordonnées rectangulaires de n de points stationnés M, N, P,…., reliés entre eux par des visées internes formant un CHEMINEMENT D’ANGLE avec ou sans embranchement, et éventuellement se refermant en p polygones indépendants, et à partir desquels sont émises n + 2 – p VISÉES DE RELÈVEMENT -3,7- sur des points connus A, B, C, D, E,…. (Cf.: Revue XYZ No 51: Avril 1992: article de Robert VINCENT: Quelques considérations sur les Relèvements multiples).

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