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Catégories du lexique : 4.4 Nivellement barométrique

ALTIMÈTRE (n.m.)
BAROMÈTRE ANEROÏDE muni d’une GRADUATION OROMÉTRIQUE.

BABINET (FORMULE DE) (l.f.)
Formule simplifiée donnant la DENIVELÉE -l,3- entre deux points A et B en fonction des pressions atmosphériques PA et PB, des températures tA et tB (en DEGRÉS CELSIUS -1,5-) mesurées en ces points :

BAROMÈTRE A MERCURE (l m.)
Baromètre constitué essentiellement d’un tube de verre de 0,90 m environ, tenu verticalement et contenant du mercure Il est fermé à son extrémité supérieure et l’extrémité inférieure plonge dans une cuvette remplie de mercure à l’air libre. La colonne de mercure laisse au-dessus d’elle un passage vide appelé  » chambre barométrique « , la pression de la colonne de mercure équilibrant la pression atmosphérique.
La hauteur du mercure dans le tube s’établit au niveau de la mer, à environ 0,76 m.
Avec une ACCÉLERATION DE LA PESANTEUR -4,1- de 9.81 m/sec², la masse volumique du mercure étant 13590 kg/m3, la hauteur de 0,76 m de mercure exerce une pression de :
13 590 x 0,76 x 9,81 = 101 322 PASCALS -1,5-

BAROMÈTRE ANEROÏDE (l.m.)
Baromètre fondé sur la déformation élastique, sous l’effet d’une variation de pression atmosphérique, de la paroi, ondulée pour être déformable, d’une capsule métallique hermétique vide d’air (Capsule de Vidie).
Les forces de pression sont équilibrées par un ressort intérieur au récipient. Sous l’effet d’une variation de pression atmosphérique, la paroi subit un déplacement transmis à une aiguille mobile devant un cadran gradué.

BAROMÈTRE DE FORTIN (l.m.)
BAROMÈTRE À MERCURE dont l’extrémité inférieure plonge dans une cuvette de verre plus large qui lui est soudée, et dont le fond est constitué par une peau de chamois que l’on peut soulever ou abaisser à l’aide d’une vis.
Le mercure dans la cuvette, est ainsi maintenu a un niveau constant, repéré par une pointe. On effectue la lecture de la hauteur de la colonne de mercure grâce à un vernier.

BAROMÈTRE ENREGISTREUR (l.m.)
BAROMETRE ANEROÏDE inscrivant de façon continue la pression atmosphérique sur un papier quadrillé placé sur un tambour vertical qui tourne d’un mouvement uniforme (en général, un tour par semaine).

CHAUDIÈRE HYPSOMÉTRIQUE (l.f.)
Petite chaudière métallique chauffée par une lampe à alcool dans laquelle on mesure avec un thermomètre très précis, la température d’ébullition de l’eau.
A l’aide d’une table des tensions maximales de vapeur d’eau, on en déduira la pression atmosphérique.
Les résultats fournis par une telle détermination sont indépendants de la valeur de la pesanteur.

CHEMINEMENT BAROMÈTRIQUE PAR LA MÉTHODE DE « SAUTE-MOUTON » (l.m.)
Cheminement de NIVELLEMENT BAROMÉTRIQUE entre deux points d’altitudes connues A et B. effectué avec deux baromètres, dont les indications sont comparées au point de départ A, à l’instant tA, et d’arrivée B, à l’instant tB.
A des instants t1 , t2 , t3 intermédiaires, les lectures sont effectuées au points M1, M2, M3 par deux opérateurs disposant l’un du baromètre B1, l’autre du baromètre B2, B1 passant de A à M2 (saute-mouton au-dessus de B2 placé en M1), B2 passant de M1 à M3 (saute-mouton au-dessus de B1 placé en M2), etc.

La méthode exige :
a) une stabilisation des appareils à leur arrivée en chaque station,
b) un synchronisme bien réalisé dans les observations en deux stations voisines.Cette méthode permet de s’affranchir des variations (gradients) linéaires de la pression barométrique en fonction du temps et de l’espace.

CHEMINEMENT BAROMÉTRIQUE SIMPLE (1.m.)
Cheminement de NIVELLEMENT BAROMÉTRIQUE effectué de préférence dans un laps de temps réduit, au cours duquel la pression atmosphérique varie à peu près linéairement en fonction du temps.
On utilise en générale un altimètre, dont on place la GRADUATION OROMÉTRIQUE correspondant à l’altitude de départ ZA devant l’aiguille du baromètre ; on note l’heure tA.
On effectue le cheminement en notant les altitudes Z1, Z2 et les temps t1, t2, etc.
Au point de fermeture B, on lit à l’instant tB l’altitude Z’B de l’altimètre que l’on compare à l’altitude ZB connue.
On répartit l’écart de fermeture altimétrique Z’B – ZB proportionnellement aux intervalles de temps.

GRADUATION OROMÉTRIQUE (l.f.)
Graduation en altitude de certains BAROMÈTRES ANÉROÏDES. (appelés ALTIMÈTRES).
La variation d’altitude n’étant pas une fonction linéaire de la variation de pression, un système mécanique (une came en général) corrige le mouvement de l’aiguille pour le rendre proportionnel à la DÉNIVELÉE -1,3- et permettre ainsi d’avoir une graduation orométrique linéaire.
Cette graduation est portée par un limbe mobile par rapport au limbe fixe portant la graduation barométrique. Les chiffraisons de ces deux graduations croissent en sens inverse l’une de l’autre. En un point d’altitude connue, on peut régler l’altimètre en faisant tourner le limbe altimétrique de façon que la graduation corresponde à cette altitude connue coïncide avec l’aiguille.

ISOBARE (adj.)
l) SURFACE ISOBARE : Surface d’égale pression atmosphérique.
2) LIGNE ISOBARE : Sur une carte météorologique, ligne d’égale pression exprimée en unités de pression (par ex : millibars ou hectopascals)

LAPLACE (FORMULE DE) (l.f.)
Formule permettant de calculer la DÉNIVELÉE -1,3- Zb – Za entre deux points A et B où l’on a mesuré au même instant :
* les pressions atmosphériques Pa, Pb
* les températures sèches de l’air ta, tb
* les tensions de la vapeur d’eau contenue dans l’air : fa et fb.
On connaît d’autre part, les latitudes j A et j B de A et B.

Z’A et Z’B altitudes approchées de A et B.

Hypothèses qu’implique la formule de LAPLACE :
1) nullité du gradient horizontal de pression ; les surfaces ISOBARES sont des surfaces de niveau.
2) la température de l’air est une fonction linéaire de l’altitude Z seule.

NIVELLEMENT BAROMÉTRIQUE (l.m.)
Détermination des DENIVELÉES -l,3- par mesures au baromètre des différences de pression atmosphérique En raison de la faible précision obtenue, le nivellement barométrique est un précédé de LEVER EXPEDIÉ -1,1-.

POSTES FIXES (NIVELLEMENT BAROMÈTRIQUE AVEC) (l.m.)
Méthode utilisée pour un ensemble d’opérations de NIVELLEMENT BAROMÉTRIQUE dans une zone étendue.
On encadre la zone par un certain nombre de postes fixes. Un poste fixe est une station A, d’altitude connue ZA, équipée pour la mesure à des instants fixés t1, t2, … de certains éléments de l’atmosphère :
PA pression atmosphérique, avec un baromètre,
tA température sèche, avec un thermomètre fronde,
fA tension de la vapeur d’eau contenue dans l’air, avec un thermomètre fronde mouillé.
En des stations mobiles du voisinage : M1, M2 …, on effectue des mesures simultanées, aux mêmes instants t1, t2 …, des mêmes élements de l’atmosphère.
On calcule pour chaque station M1, M2 … la DÉNIVELÉE -1,3- ZM1 – ZA, ZM2 – ZA, … par la formule de LAPLACE et on obtient ainsi l’altitude de M1, de M2, …
L’utilisation de plusieurs postes fixes barométriques permet des contrôles et améliore les résultats.

THERMOMÈTRE HYPSOMÉTRIQUE (l.m)
Synonyme de CHAUDIÈRE HYPSOMÉTRIQUE.

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