HÉBERGE (n.f.)
Entre deux bâtiment contigus de hauteurs différentes, s’appuyant sur un mur mitoyen, trace de la construction la moins élevée sur l’autre bâtiment. Cette trace inclut un solin de l6,5 Centimètres et un pied d’aile de 33 centimètres. Sauf convention contraire, le mur commun n’est mitoyen que jusqu’à l’héberge. Le propriétaire du bâtiment le moins élevé ne contribue alors à l’entretien du mur que jusqu’à son héberge ; mais s’il veut surélever ou agrandir son bâtiment en s’appuyant sur le mur commun, il devra acquérir la mitoyenneté au-delà de l’héberge initiale et jusqu’à la nouvelle héberge, même si, comme il est de règle en ville, le mur est construit à cheval sur la limite entre les deux propriétés. Le relevé en élévation, généralement à l’échelle de 1/100, de la  » figure de mur  » permet de représenter les héberges, ainsi que les parties en sous-sol de part et d’autre, les niveaux respectifs des rez-de-chaussée, la nature des matériaux apparents, les conduits de fumée et jours de souffrance éventuels et d’indiquer l’épaisseur des murs.